Gloire

Dans « Cent ans de solitude », Gabriel García Márquez raconte l’histoire de la famille Buendía et du village de Macondo sur sept générations. Le Colonel Aureliano Buendía, qui appartient à la seconde génération, mène la révolte face au gouvernement colombien. Mais fatigué de lutter en vain, le Colonel Aureliano Buendía accepte un traité de paix, retourne chez lui et préfère se consacrer à la fabrication de petits poissons d’or.

Je dois dire qu’il m’arrive parfois de songer au Colonel Buendía et aux petits poissons d’or.


 

Juan Goytisolo a reçu le prix Cervantès, considéré comme le Nobel hispanique. Voici un extrait de son discours de réception:

“Atteindre l’âge de la vieillesse, c’est prendre la mesure de la vacuité et du caractère chimérique de nos existences, autrement dit, de ce que Gabriel García Márquez nomme «cette exquise merde de la gloire», en passant en revue les prouesses dérisoires accomplies par le colonel Aurelíano Buendía et les combattants résignés de Macondo. “

War memorial